Rédaction : CDAD du Jura.
A la ville comme à la campagne, la vie en société implique un certain nombre de contraintes parmi lesquelles la proximité de voisins plus ou moins respectueux de leur entourage.
Le dommage causé par un voisin à un autre voisin peut résulter d'une faute de négligence ou d'imprudence.
Dans des cas rares, il peut être le résultat d'un fait intentionnel.
Mais la plupart du temps, le litige entre voisins prend sa source dans un trouble anormal de voisinage. Dans ce dernier cas, si le trouble présente un caractère anormal, vous pouvez alors exiger de son auteur qu'il cesse de perturber votre vie quotidienne. La difficulté réside dans la distinction entre un trouble normal et un trouble anormal.
Gérard CORNU définit le trouble de voisinage comme des "dommages causés à un voisin (bruit, fumées, odeurs, ébranlement) qui, lorsqu'ils excèdent les inconvénients ordinaires du voisinage, sont jugés anormaux et obligent l'auteur du trouble à dédommager la victime, quand bien même ce trouble serait lié à une activité licite et qu'aucune faute ne pourrait être reprochée à celui qui le cause."
Il ressort de cette définition que nous pouvons être confrontés à plusieurs cas de figure :